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Les règles douloureuses, appelées dans le langage médical dysménorrhées, ont différentes causes et s’accompagnent de divers symptômes (vomissements, nausée…). Que faire ? Que manger ? Ibuprofène, Spasfon®, Antadys®… Quels médicaments pour les soulager ? Et que penser des solutions naturelles (tisane, huile essentielle, plantes…) ?
Définition : les dysménorrhées, c’est quoi ?
Les règles ou menstruations douloureuses ou difficiles sont appelées dysménorrhées. Elles peuvent être :
- primaires, c’est-à-dire qui apparaissent au début des règles, dès l’adolescence et sont en générale sans gravité
- ou secondaire, c’est-à-dire, qui apparaissent plus tardivement, au bout de plusieurs cycles normaux.
Elles peuvent survenir avant le début des règles, en même temps que les règles (avec un pic aux 2e et 3e jours du cycle), ou quelques heures ou jours après. Il s’agit de la plainte gynécologique la plus fréquente chez les femmes en âge de procréer. Environ 85% des jeunes femmes entre 16 et 20 ans en souffrent, contre 25% pour l’ensemble de la population féminine en âge de procréer.
Symptômes
Il s’agit, le plus souvent, de douleurs pelviennes, dans le bas du ventre, d’un seul ou des deux côtés, à type de tiraillements, de spasmes, de crampes sinon de coups de poing ou encore de pesanteur. Ces douleurs peuvent irradier à l’abdomen, au rectum, au périnée et dans la région lombaire. Elles peuvent s’accompagner de troubles digestifs, de nausées, de vomissements ou encore de maux de tête. Les anémies ferriprives sont également fréquentes. “Ces troubles ont un fort retentissement social : absentéisme à l’école ou au travail, multiplication des rendez-vous médicaux…” ajoute le Docteur Georges Delamare, médecin généraliste.
Causes
Les causes des règles douloureuses sont multiples et c’est pour cela qu’il faut en parler à son gynécologue.
Les douleurs sont dues à la contraction du muscle utérin, appelé le myomètre. C’est l’un des muscles les plus puissant de notre corps. Lors du cycle menstruel, la muqueuse utérine, appelée l’endomètre, s’épaissit et devient très vascularisée afin de se préparer à l’accueil d’un embryon. En l’absence de fécondation, une partie de l’endomètre se désagrège, ce qui constitue les règles. C’est alors qu’entre en jeux le myomètre. Le muscle utérin se contracte pour expulser le sang des règles et les débris d’endomètre. Ce sont ces contractions qui sont douloureuses. Mais ce n’est pas fini, car le myomètre a des complices : les prostaglandines. Ces molécules pro-inflammatoire, sécrétées dans le sang, agissent comme des hormones, et stimulent la contraction de l’utérus. Les causes des règles douloureuses sont multiples et c’est pour cela qu’il faut en parler à son gynécologue.
Pour les dysménorrhées primaires, on peut notamment citer :
- Augmentation du taux de prostaglandines (PGE2 et PGF2), responsable de contractions douloureuses du myomètre ;
- Augmentation du taux de vasopressine, entraînant des anomalies de la contractilité utérine ;
- Insuffisance lutéale ;
- Troubles vasomoteurs (dysménorrhée congestive souvent associée à un syndrome prémenstruel) ;
- Anomalies congénitales (hymen non perforé, diaphragme vaginal, hypoplasie utérine, utérus cloisonné, obstacle cervical) ;
- Dystrophies ovariennes ;
“Rarement, des troubles psychoaffectifs peuvent jouer” ajoute le Dr. Delamare.
→ Pour les dysménorrhées secondaires, elles relèvent majoritairement d’une cause organique acquise :
- Endométriose (adénomyose ou endométriose externe) ;
- Dystrophie ovarienne
- Plus rarement, une infection génitale chronique ;
- Obstacle cervical (polype ou myome) ;
- Synéchies (postcuretage) ;
- Une contraception trop dosée en oestrogènes
- Stérilet au cuivre et règles douloureuses : le stérilet en cuivre peut augmenter la concentration en prostaglandines, causant alors des douleurs lors des règles. Si les antalgiques sont proscrits ou qu’ils ne suffisent à calmer la douleur, un DIU au lévonorgestrel pourra être proposé – ou tout autre mode de contraception qui peuvent bloquer les règles.
Nausées, vomissements et règles douloureuses
Ces prostaglandines qui permettent au muscle utérin de se contracter pour évacuer le surplus de muqueuse et le sang sont diffusées par le sang. Elles peuvent donc arriver dans d’autres parties du corps. Elles peuvent aussi être responsables de symptômes comme une diarrhée, des vomissements et ses nausées. Un traitement symptomatique pourra être proposé par le médecin.
Évitez l’aspirine !
Traitement pour soulager des règles douloureuses
La solution la plus efficace pour atténuer les douleurs des règles demeure la prise d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), tel que l’Antadys® ou le Nurofen®. Evitez en revanche l’aspirine, qui induit des règles plus abondantes et plus longues. Il est en outre conseillé de prendre les médicaments avant l’apparition des douleurs. Dans certains cas, la prescription d’une pilule contraceptive peut mettre fin aux dysménorrhées. “Des traitements hormonaux progestatifs comme le Lutenyl en continu qui bloquent les règles sont efficaces puisque sans règles, il n’y a plus de douleurs” explique le Dr Delamare. Autrement, des anti-inflammatoires et des antispasmodiques pourront être prescrits.
• Antadys®
L’antadys est médicament qui contient du flurbiprofène, un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS). Il lutte contre l’inflammation et la douleur, fait baisser la fièvre et fluidifie le sang. Posologie : 1 comprimé à 100 mg, 2 à 3 fois par jour soit 200 à 300 mg/jour dès le début des douleurs et jusqu’à disparition des symptômes.
• Ibuprofène
L’ibuprofène est un médicament est un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS). Il lutte contre l’inflammation et la douleur, fait baisser la fièvre et fluidifie le sang. Posologie : 1 à 3 comprimés par jour en prenant garde aux contre-indications comme l’asthme.
• Spasfon®
Le Spasfon est un antispasmodique. Il lutte contre les contractions anormales et douloureuses de l’utérus. Spasfon Lyoc 160 1 à 3 par jour
Traitements naturels
Il existe également des moyens non médicamenteux d’apaiser les douleurs pendant les règles et qui sont applicable par toutes :
- Une bouillotte ou un bain chaud : Appliquer une source de chaleur telle qu’une bouillotte sur votre abdomen douloureux aidera à vous soulager. Prend un bain bien chaud se révèle aussi être très efficace.
- Se détendre : Le stress conduit à la production d’hormones, comme l’adrénaline et la cortisone, qui stimulent la production des prostaglandines. Essayez donc de rester le plus détendue possible, notamment en pratiquant des exercices de respiration, la méditation ou encore le yoga.
- Un peu de sport : La pratique d’une activité physique de légère intensité tel que la marche, ou des étirements, est réputée pour atténuer les contractions.
- Prendre l’air : Savourer l’air frais est un excellent moyen d’associer le sport à la détente. Cela vous permet également d’occuper votre esprit avec autre chose que vos douleurs.
- Surveiller son alimentation : Assurez-vous d’avoir une alimentation équilibrée, ainsi que d’assurer les apports nécessaires en vitamines, magnésium et calcium. Eviter de manger trop de sucre raffiné (le sucre contenu dans les biscuits et les sucreries), car cela stimulera la production d’insuline qui elle-même stimulera la production des prostaglandines. Il est aussi déconseiller de consommé du café. En effet, la caféine étant un excitant, elle induira un stress. Enfin, il est préférable de réduire sa consommation en sel, mais aussi d’éviter de boire de l’alcool pendant la période menstruelle.
Les pratiques de soin non conventionnelles sont à manier avec précaution et leur efficacité peine à être démontrée, comme c’est le cas pour l’acupuncture, l’ostéopathie ou les plantes chinoises. C’est le cas également pour l’homéopathie ou encore les huiles essentielles.
Que manger en cas de règles douloureuses ?
Durant les règles, il est recommandé d’adopter une alimentation équilibrée, riche en fruits et légumes, en céréales complètes et en oméga-3 ainsi que de bien s’hydrater. A contrario, il est recommandé d’éviter :
- Les aliments trop gras ou trop salé
- Les excitants (café, thé)
- Le tabac et l’alcool
- Les produits laitiers. Le beurre, le lait ou le fromage augmentent la production de prostaglandines dans le corps. Produites en surabondances, elles favorisent la contraction de l’utérus, ce qui conduit aux crampes.
Quand consulter ?
Globalement, l’automédication pour règles douloureuses ne pose pas de problème. La femme connaît son corps et le type de douleurs qu’elle ressent au moment des règles, il y a donc peu de risques pour qu’elle se trompe sur le diagnostic. Prudence tout de même si :
- Les règles arrivent en retard et sont plus douloureuses que d’habitude : consultez un médecin parce qu’il pourrait s’agir d’une grossesse extra-utérine.
- Le sang est noir et comporte des caillots : il pourrait s’agir d’une hémorragie et non de règles, qui sont fluides et bien rouges.
- Les douleurs sont accompagnées de malaises, voire de vomissements et de fièvre.
- Les règles sont anormalement abondantes (plus de six protections périodiques par jour).
- Les douleurs sont particulièrement violentes, telles qu’une impression de coups de poignards dans le ventre.
En cas de douleurs handicapante ou de saignements anormaux entre les périodes de menstruation, n’hésitez pas à consulter un médecin.
Endométriose et règles douloureuses
Les douleurs de règles sont communes à énormément de femmes, cependant, dans certains cas, elles peuvent cacher d’autres problèmes. Si les douleurs persistent et qu’aucun traitement, même médicamenteux, ne semble pouvoir les soulager, il faut en parler à un médecin. En effet, cela peut être le signe d’une pathologie telle que l’endométriose. Cette maladie gynécologique se caractérise par la présence de fragments de muqueuse utérine localisés en dehors de l’utérus (rectum, vessie, intestin, ovaire). Ces lésions, dites endométriosiques, s’enflamment lors des cycles menstruels, ce qui peut provoquer des douleurs pelviennes très intenses. Le diagnostic de l’endométriose n’est pas simple, ce qui conduit certaines patientes à découvrir la maladie de manière fortuite. Aujourd’hui, elle touche 1 femme sur 10. “Dès qu’une jeune femme présente une dysménorrhée, il faut toujours penser à l’endométriose afin de la diagnostiquer au plus tôt et de mettre en place une prise en charge précoce” conclut le Dr Delamare.
Merci au Docteur Georges Delamare, médecin généraliste
Comment soulager les règles douloureuses ?
Les symptômes des règles douloureuses sont fatigants et compliquent la vie quotidienne et professionnelle, ces derniers :
- touchent le bas du ventre ;
- durent 2 ou 3 jours ;
- irradient parfois dans le dos ou les cuisses ;
- causent parfois des maux de tête.
Même si c’est normal et sans gravité, on souhaite évidemment s’en débarrasser. Il existe heureusement différentes solutions pour calmer des règles douloureuses.
Le premier geste possible est de prendre un médicament pour calmer les règles douloureuses :
- Il peut s’agir d’un antalgique recommandé par votre médecin ou sage-femme, comme le paracétamol ou l’ibuprofène.
- Pour calmer vos règles douloureuses, vous pouvez aussi essayer de prendre un antispasmodique, tel que le Spasfon, si votre médecin vous le recommande.
- Un médecin homéopathe pourra aussi vous prescrire de l’homéopathie pour soulager vos règles douloureuses.
Attention, évitez toujours l’aspirine pendant les règles ! Ce médicament favorise les hémorragies.
Quel est le médicament le plus efficace contre les règles douloureuses ?
Si la douleur est vraiment intense, chez les jeunes filles notamment, le paracétamol ne suffit pas à calmer les douleurs pendant les règles. En l’absence de contre-indications, vous pouvez essayer des anti-inflammatoires non-stéroïdiens tel que de l’ibuprofène (Advil, Antadys…) pour soulager vos règles douloureuses, en respectant bien la posologie indiquée.
Dans le cas où cela ne suffirait pas, nous vous recommandons de consulter un gynécologue ou une sage-femme. Il pourra vous prescrire un traitement plus efficace contre votre dysménorrhée. Il pourra prescrire notamment la prise d’une pilule oestroprogestative durant quelques mois, pour supprimer les règles et donc les douleurs. Les résultats s’avèrent en général très positifs.
Comment faire passer le mal de ventre des règles sans médicaments ?
En plus d’un médicament antalgique, voici quelques astuces pour calmer vos règles douloureuses avec des remèdes naturels :
- Appliquez vous une bouillotte ou un coussin chaud sur le bas du ventre ou du dos.
- Prenez un bain chaud pour détendre votre corps.
- Demandez à votre pharmacien une huile essentielle contre les règles douloureuses à appliquer sur votre ventre. N’en utilisez jamais sans conseil médical, certaines peuvent être allergisantes ou toxiques et leur usage est contre-indiqué si vous êtes porteuse d’une pathologie.
- Bougez, pratiquez un sport doux que vous aimez, ou bien marchez tout simplement
- Évitez le tabac, qui peut accentuer les douleurs des règles.
- Certaines plantes médicinales en tisane pourraient soulager les règles douloureuses. Le fenouil notamment est reconnu. Demandez conseil à votre pharmacien et faites attention aux surdosages.
- Pratiquez un massage doux de votre ventre, c’est un moyen reconnu de soulager les dysménorrhées.
Et n’hésitez pas à consulter un médecin généraliste, un gynécologue ou une sage-femme si vos douleurs vous inquiètent, qu’elles ont augmenté ou si vous avez d’autres symptômes qui les accompagnent.
l existe de nombreuses façons de soulager les règles au naturel. Infusion de plantes, huiles essentielles ou encore médecines alternatives, c’est à vous de choisir ou de consulter un spécialiste pour savoir ce qui conviendra le mieux pour apaiser vos douleurs.
L’hygiène de vie
La chaleur : relaxante, la chaleur a un effet vasodilatateur et anti-inflammatoire qui soulage efficacement. Sous la douche, faites couler de l’eau bien chaude sur votre ventre et dans le bas du dos pour détendre les muscles ou optez pour un bon bain chaud avec quelques gouttes d’huiles essentielles de cyprès et de laurier noble (5 gouttes de chacune), à éviter toutefois en cas de règles abondantes car la chaleur augmente les saignements. Une bouillotte sur le ventre est aussi très efficace.
Faire de l’exercice : essayez de faire des étirements, de la marche ou du vélo. La pratique du yoga contribue à chasser les tensions et douleurs du bas-ventre ou du dos. C’est dur au début mais vous serez souvent récompensée car l’activité physique apaise les crampes abdominales des règles. La pratique régulière d’un sport favorise aussi l’oxygénation du corps. Et comme c’est un bon antistress, elle atténue les symptômes menstruels.
Se détendre : des études ont montré que le stress pouvait doubler le risque de douleurs. L’adrénaline et le cortisol, les hormones dites « du stress », sont, en effet, intimement associés à la production de prostaglandines.
L’alimentation :
- Limitez les excitants (cafés, sodas etc) qui augmentent le stress et intensifient les douleurs, ainsi que les aliments gras et sucrés qui favorisent l’inflammation.
- Mangez des aliments riches en oméga-3, des acides gras anti-inflammatoires (sardines, maquereau, hareng, saumon…)
- Consommez des aliments riches en magnésium (noix, amande, lentilles, bananes…) pour leurs effets antistress qui tempèrent les contractions utérines.
- Faites le plein de calcium (produits laitiers, tofu, sardines en boite avec les arêtes…), ce minéral semble réduire la dysménorrhée selon plusieurs études.
- Grignotez des graines riches en phytœstrogène (œstrogènes végétaux) pour compenser la chute hormonale : tournesol, lin ou sésame.
Les positions qui soulagent : L’astuce pour soulager les maux de ventre et dormir sereinement est d’adopter la position fœtale. Positionnez-vous sur le côté, les jambes repliées en direction de votre poitrine vont permettre de relâcher les muscles de l’abdomen. Cette posture diminue aussi le risque de fuite de sang.
La masturbation : d’après une récente étude, la masturbation aide à réduire les douleurs de règles. En provoquant du plaisir et éventuellement un orgasme, elle permet au corps de sécréter l’hormone du plaisir : la dopamine. Cette dernière est alors produite en grande quantité dans le corps et met en retrait les prostaglandines responsables des contractions utérines.
La phytothérapie
Avant d’envisager un traitement hormonal ou une mise sous pilule, votre gynécologue peut vous proposer des plantes qui agissent comme la progestérone (gattilier, alchémille, achillée millefeuille, complexe Seremens®), en continu ou 10 à 15 jours par cycle. Et en cas d’échec après 3 mois, des plantes à action oestrogénique (potentille, ansérine, sauge, fenouil, houblon, ginseng) une semaine avant les règles.
Voici un exemple de tisane à prendre : 50 g d’alchémille parties aériennes, 50 g d’achillée millefeuille sommités fleuries et 50 g d’hamamélis feuilles. Versez 3 cuillerées à soupe rases dans un litre d’eau chaude, laissez infuser 15 min, buvez 4 à 6 tasses par jour.
Ces autres plantes peuvent aussi vous aider à réduire vos douleurs :
- La mélisse réduit les crampes abdominales : versez 1 c. à s. de mélisse dans 25 cl d’eau bouillante. Laissez infuser 10 minutes. Filtrez. Boire 1 tasse par jour après les repas.
- La racine de séneçon calme les douleurs : faire infuser pendant 15 minutes 25 g de racine de séneçon, dans un demi-litre d’eau bouillante. Filtrez. Prendre 2 à 3 tasses par jour et commencer avant la date des règles.
- La camomille noble ou matricaire est antispasmodique : faire infuser 1 c. à s. de fleurs par tasse, et boire plusieurs fois par jour.
- L’angélique est stimulante : préparer une infusion, et prendre 1 tasse après chaque repas.
- Le persil régularise le flux menstruel : mettre 20 à 25 g de feuilles fraîches dans 50 cl d’eau bouillante. Faire infuser 10 minutes, filtrer et boire au moment des spasmes.
- L’onagre atténue les contractions utérines : cette jolie plante jaune est riche en acides gras essentiels, qui ont un rôle de régulateur hormonal.
- La menthe est aussi une plante antidouleur : 1 c. à s. de feuilles séchées de menthe pour 150 ml d’eau bouillante. Laissez infuser 10 minutes, boire 2 à 3 tasses par jour, en sucrant avec du miel.
- Les graines d’aneth, à mâcher ou à prendre en tisane, sont également apaisantes. Il en faut à peu près 3 g par jour, c’est-à-dire 1 c. à s. Pour la tisane, versez 150 ml d’eau bouillante sur les graines, laissez infuser 5 à 10 minutes, et buvez 3 tasses par jour.
- La bourse à pasteur soulage les douleurs des règles abondantes : boire 3 tasses par jour avec 2 g de plante séchée.
Est-ce normal d’avoir mal au ventre pendant les règles ?
Les règles douloureuses ne sont pas une maladie mais elles sont fréquentes à tous les âges. Les plus concernées sont les jeunes filles quelques mois après leurs premières règles. Elles sont 50 à 70% à déclarer avoir mal à chaque cycle ou de façon occasionnelle. Et dans certains cas, les douleurs des règles sont vraiment insupportables. Mais pourquoi a-t-on des règles douloureuses ?
Quelles sont les causes des règles douloureuses ?
Commençons par un rappel des faits : on a ses règles à la fin d’un cycle menstruel.
- Pendant chaque cycle, l’utérus se prépare à accueillir un embryon : sa paroi interne, que l’on appelle l’endomètre, s’épaissit pour préparer un “nid” à l’embryon.
- Mais s’il n’y a pas de fécondation, donc pas d’embryon, l’endomètre ne sert plus à rien et l’utérus va l’expulser : cela correspond aux règles.
- Pour expulser les débris de l’endomètre, l’utérus se contracte, aidé par une substance du corps, les prostaglandines.
Et parfois, quand on est jeune surtout, le corps sécrète trop de prostaglandines. L’utérus se contracte alors plus violemment et c’est pourquoi on a des règles douloureuses. C’est ce que l’on appelle la dysménorrhée. Elle peut être primaire, chez les jeunes filles. Quand elle apparaît plus tardivement dans la vie, on parle de dysménorrhée secondaire.
Bon à savoir : la dysménorrhée peut aussi être provoquée ou aggravée par un DIU (stérilet) en cuivre.
Règles douloureuses, quand faut-il consulter un médecin ?
Dans certains cas, les douleurs suscitées par les règles sont extrêmement intenses. Et au fil des mois et des années, elles ne passent pas, elles ont au contraire tendance à s’accentuer. Souvent, ces règles sont douloureuses et abondantes, avec des caillots de sang. Parfois, il peut s’agir d’une maladie qui s’appelle l’endométriose et qui nécessite une prise en charge spécifique. Le gynécologue pourra vous faire faire un bilan avec une échographie et un IRM. Si le diagnostic est confirmé, il vous proposera un traitement à mettre en place.
En cas de dysménorrhée secondaire, si les règles sont devenues douloureuses plus tard dans la vie, après 40 ans par exemple, il faut consulter le médecin sans trop attendre. Il peut s’agir en effet d’endométriose mais aussi d’autres pathologies : infections, polypes, fibrome utérin. C’est souvent bénin mais il faut un traitement médical.
Règles douloureuses : comment faire pour les soulager ?
Sources :
- https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/regles-douloureuses
- https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/puberte/informations-conseils-regles
- https://www.endofrance.org/la-maladie-endometriose/symptomes-endometriose/regles-douloureuses/
- https://eurekasante.vidal.fr/maladies/sexualite-contraception/regles-douloureuses-dysmenorrhees.html
- https://www.topsante.com/medecine/gyneco/regles-douloureuses/l-achillee-millefeuille-pour-le-confort-feminin-624271
- https://www.qare.fr/sante/regles/hemorragiques/
- https://www.topsante.com/medecine/gyneco/regles-douloureuses/l-achillee-millefeuille-pour-le-confort-feminin-624271
- https://www.qare.fr/sante/regles/
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